Bonjour bonjour,
J'espère que vous allez bien !
Après le trajet en ferry, me voici donc à Picton (comme en Australie, la dropzone où j’ai passé pas mal de temps près de Sydney) et donc sur l’île du Sud ! Je roule pendant vingt minutes jusqu’à un parking calme pour passer la nuit. J’avais repéré un KFC pas loin (pour aller squatter le wifi) mais je n’en aurai pas besoin car il y a du wifi public.
Je passe donc la matinée au téléphone, et ça fait du bien.
Je refais quelques courses à Nelson avant de me rendre à Motueka, la ville pour découvrir le parc national Abel Tasman ! Mais d’abord… DROPZONE ! La météo a l’air bonne (quelques nuages et pas mal de vent, mais ça bouge).
Je fais les démarches/inscription, briefing, pour finalement voir la journée cancel car le vent est trop fort… Pas de bol mais c’est le jeu.
Je planifie donc mon water taxi et circuit pour la grosse rando du lendemain (avec une météo instable donc je retenterai de sauter le jeudi). Encore un chouette spot en bord de plage, douche froide (dur dur avec le vent qui souffle et les 16-17° sans trop de soleil), lecture et je prends finalement le temps de prendre en main un nouveau logiciel de montage vidéo (et aussi me remémorer des moments géniaux dans le ciel).
Ca me prend presque deux heures sans que je m’en rende compte, cuisiner, manger, série et dodo. Je préfère ne pas dire quelle série je regarde afin d’éviter les spoils (recommandée par maman, qui en une phrase a réussi à spoil -pas trop trop important mais bon, le principe- hahaha).
Bien reposé et en super forme, c’est parti pour un trajet en bateau d’environ une heure : ça commence bien, avec une légère pluie et de beaux arcs-en-ciel. Le capitaine nous fait un petit détour rapide pour nous montrer le "split apple rock", assez sympa.
C'est parti pour le retour à pied de 25 km : plat, sans grosses montées/descentes. Pas dur mais long quand même… Mais quelles vues ! Plein de baies/plages, ça vaut vraiment le coup.
Sur une des photos, vous pouvez apercevoir un panneau indiquant les chemins. En lisant attentivement, on peut remarquer deux accès différents pour la même destination : "low tide ou high tide" -> ce sont les marées. L'impact de celles-ci est tellement énorme que les parcours sont différents ! J'ai dû prendre le détour car la marée était assez haute à ce moment de la journée. J'ai quand même dû traverser une petite rivière en fin de compte, c'était chouette (et très rafraîchissant).
La limite de 500 MB est atteinte pour les photos sur le blog... Ca coûte presque 100€ pour accéder à 5GB de stockage, mais je ne suis pas très chaud de payer. Je vais donc faire de mon mieux pour créer des albums sur Facebook et Instagram et que ça soit accessible.
Je rentre prendre une petite douche froide et m'installer au "camping" où j'étais la nuit passée. Vous imaginez bien que la nuit fut reposante...
Arrive le jeudi et d’entrée de jeu (9h du mat’), cancel… Le vent en altitude est trop fort. C’est frustrant car le vent est invisible, et en voyant un ciel assez dégagé et le soleil, c’est dur, mais c’est le para… Je prends donc directement la route vers Greymouth (4h) où je ferai un stop pour la nuit avant d’aller à Franz Josef.
Petite ville avec un grand centre visiteur (et l’accueil du skydive hehe) et je vois un camping juste en face avec les arguments qu’il me faut : hot showers, wifi, kitchen, 15$ per night. Je sais où je me pose pour le week-end du coup !
Ici, la dropzone (aérodrome) se trouve à dix minutes en voiture et il y a quelques démarches à faire et pas mal de conditions à remplir avant de s’y rendre (pour sauter en tant qu’expérimenté). En effet, la zone d’atterrissage est assez petite et étroite. Ils prennent mes coordonnées et me tiendront au courant s’il y a une place pour moi dans la journée.
Il est midi, et ne préférant pas attendre sans savoir, je pars pour une petite rando pas très loin. La vue est chouette, le parcours assez technique avec pas mal de rochers et terrain instable, du coup je m’éclate comme un gosse dans la descente en sautant un peu partout… Assez paumé et pas de réseau, je vois en rentrant vers 17h qu’ils ont essayé de m’appeler et que c’était possible d’y aller à 14h. No stress, j’irai demain.
Deuxième douche chaude du voyage au camping (et je prends bieeeeeeeeeeeeen le temps d’en profiter) et une bonne nuit au calme.
Avant d’aller à la dropzone, je cuisine un peu pour que tout soit prêt le soir et j’en profite pour faire quelques recherches des futures péripéties. Je réalise alors qu’il y a un tas d’endroits à visiter (qui ont l’air troooooop biens et beaux) et qu’il ne me reste plus que neuf jours ! Coup de mou pour la journée du coup.
Je me dis que j’ai un peu trop traîné jusqu’ici, à prendre mon temps et tout, et donc devoir sauter des étapes. Je ne vais pas me morfondre ici, donc quand le moral est à plat, la solution ? SAUTEEEEEEER !
J’arrive vers 10h et ils sont busy busy. J’aurai donc mon briefing vers 12h30 et pourrai commencer à sauter en début d’aprem. J’ai de la chance car il y a un autre fun jumper et donc je finirai par faire trois sauts sur la journée, un ciel bleu et une vue sur les montagnes de dinnnnnngue !!! J’en prends plein les yeux. Franz Josef, c’était top.
Je vais coucher assez tôt car j’ai envie de « tracer » vers Wanaka, ma prochaine étape. Quatre heures de route, que je ferai au final assez lentement avec des arrêts café, admirer les paysages, sans pression. Je suis en contact avec Lucas (un australien avec qui j’ai fait quelques sauts à Picton) qui est à Wanaka avec un pote (Bayley, que je connais aussi) et on essaie de s’arranger pour se voir. Malheureusement, ils doivent partir car le papa réclame sa voiture hahaha (5h de route jusque là environ). On se loupe de peu, dommage !
La route est superbe, j’en prends plein les yeux et du coup plus de temps que prévu avec les arrêts. Assez courts car je me fais vite piquer par les « sand flies » (mouches de sable ?) genre moustiques mais plus petits, une horreur !
J’arrive donc tranquillement vers 15h et surprise : airshow pour le week-end de Pâques. Avions militaires, défilés, festival, une ambiance de fou. Malheureusement (ou pas ?), le temps que je me gare tout se termine. Il reste cependant quelques stands et j’ai donc le temps de bien craquer (churros, glace, bonbons, …). C’est bon pour le moral, non ?!
Il y a une petite rando à faire et un spot pour camper pas loin, donc j’irai terminer ma journée dans ce coin là. La région est vraiment belle. Je ne traîne pas car demain, j’attaque le Roys Peak, assez pentu et difficile.
Je ne dors pas très bien et suis assez dérangé, et donc réveillé vers 4h du mat’ je me dis « bon, ben c’est l’occaz d’aller voir le lever de soleil en haut ! ».
Lampe torche, bien couvert, et en route. J’hésite à me préparer un café à savourer là-haut mais je finis par attaquer la montée directement : gros regret. Ca grimpe bien et ça chauffe, le ciel est rempli d’étoiles (c’est dingue comme c’est magnifique – autant en Australie qu’en NZ -, les passionnés d’astrologie sont bien servis ici).
J’arrive plus vite que ce à quoi je m’attendais au sommet, du coup il est 7h et il fait encore noir. Trempé de transpiration et un peu de vent, je regrette de ne pas avoir mon café à siroter… Les couleurs sont magnifiques, mais je n’attendrai pas qu’il se lève complètement car j’ai vraiment froid. J’ai quand même l’occasion de bien en profiter lors de la descente, et entendre et admirer les speedflyers qui se font plaisir ! (sorte de « mini » parachutes, très performants permettant de prendre beaucoup de vitesse, cette rando est un spot populaire pour ceux qui pratiquent donc j’ai eu la chance d’en voir quelques-uns).
Retour au van, il n’est même pas 9h donc j’ai toute la journée devant moi (bien claqué cependant). En route pour Queenstown du coup, mais avant, un plouf dans le lac et une douche froide pour bien se requinquer (avant d’aller chercher un groooos mocha oat milk pour la route).
Les lacs sont bien frais de manière générale, j’essaie d’en profiter quand je peux car ça fait du bien, mais je dois être sûr de pouvoir me réchauffer après, sinon c’est pas cool. Pour le coup, il fait assez nuageux et j’ai bien pris une vingtaine de minutes pour être « confort » avec le chauffage à fond dans la voiture… Je tremblotais un peu, c’est dire.
La route jusque là est magnifique aussi. « Grande » ville, donc magasins, lessive, etc. Je prends la journée en mode tranquillou, me reposer et organiser les prochains jours. Il y a une dropzone donc je regarde la météo, et Milford Sound à aller visiter : environ 300km de routes (la fin assez montagneuse). C’est le fond d’une vallée et c’est top apparemment. Par contre, ça peut être très froid, pluvieux et venteux à cette période, donc à vérifier aussi.
Je finis par me rendre à la DZ le lendemain, pensant faire mes papiers tranquillous puisque des gros nuages pas beaux étaient annoncés, et au final, ils enchaînent à fond ! Plus de 280 tandems pour la journée (re-planifiés car météo pourrie les jours précédents), AH OUAIIIIIIS !
Le ciel est complètement dégagé, je suis tout excité. Malheureusement, le chef est trop occupé et ils me remballent gentiment en me demandant de passer un autre jour plus calme. Je le prends bien car ce n’était pas vraiment prévu et je n’avais pas pris de rdv ou quoi que ce soit, donc relax.
Je décide donc de partir en petit road trip pour la journée, jusque Glenorchy. Il y a quelques stops sur la route et des petites randos à faire, donc je pars en mode "journée cool relax". A peine la route entamée, j'embarque une auto-stoppeuse qui vient des Pays-Bas ! On discute pas mal et ça anime bien ma journée, je la dépose un peu plus loin qu'où j'avais prévu de m'arrêter et ferai quelques arrêts sur le retour, dont un petit footing d'une demi-heure autour d'un lac, bien sympa.
Retour à Queenstown et je décide de me mettre en route vers Te Anau, plus ou moins mi-chemin vers la vallée de Milford Sound !
J'espère que ça vous a plu. Et j'espère que les albums "en différé" feront l'affaire...
La suite au prochain épisode !
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